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radon iso 45001
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🧪 Métrologie

⚛️ ISO 19443

🦺 ISO 45001

ISO 45001 : ne pas oublier l’évaluation du risque radon.

ISO 45001 : ne pas oublier l’évaluation du risque radon.

ISO 45001 : ne pas oublier l’évaluation du risque radon.

1 déc. 2025

1 déc. 2025

1 déc. 2025

La norme ISO 45001 est aujourd’hui le référentiel international de référence pour la santé et la sécurité au travail (SST). Son objectif : prévenir les risques professionnels et améliorer le bien-être des collaborateurs.

Parmi les nombreux dangers à évaluer, un risque naturel reste trop souvent négligé dans les Documents Uniques d’Évaluation des Risques Professionnels (DUERP) : le risque radon.

Pourtant, cette obligation est bien réglementaire depuis 2018 et s’impose à tous les employeurs, quel que soit leur secteur d’activité.

Qu’est-ce que le radon et pourquoi faut-il l’évaluer dans le cadre d’ISO 45001 ?

Un gaz radioactif naturel présent partout

Le radon est un gaz radioactif d’origine naturelle, issu de la désintégration de l’uranium 238 présent dans le sous-sol. Invisible, inodore et incolore, il peut s’infiltrer dans les bâtiments par les fissures, les dalles ou les arrivées d’eau, surtout dans les zones granitiques et volcaniques.

Les régions comme la Bretagne, la Corse, le Massif central ou certaines zones montagneuses sont particulièrement exposées.

L’arrêté du 27 juin 2018 a défini trois niveaux de potentiel radon sur le territoire français :

  • Zone 1 : potentiel faible

  • Zone 2 : potentiel modéré

  • Zone 3 : potentiel significatif

Même si votre commune est classée en zone 1, la présence de radon n’est jamais nulle. Les caractéristiques du terrain, les matériaux de construction et la ventilation des locaux influencent fortement la concentration en radon.

Un risque pour la santé reconnu par l’OMS

Depuis 1987, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), dépendant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), classe le radon comme cancérogène certain pour le poumon.

En France, il serait responsable d’environ 3 000 décès par cancer du poumon chaque année, selon les données de Santé publique France.

Intégrer l’évaluation du risque radon dans le cadre de votre système de management ISO 45001 n’est donc pas une simple formalité : c’est un enjeu majeur de prévention et de conformité réglementaire.

Une obligation réglementaire depuis 2018 pour tous les employeurs

Le cadre réglementaire

Le décret n°2018-437 impose à tous les employeurs d’évaluer le risque radon sur leurs lieux de travail, quels que soient le secteur d’activité et la localisation.

Cette exigence s’applique aussi bien aux bureaux qu’aux entrepôts, ateliers, commerces ou établissements recevant du public.

Première étape : l’évaluation documentaire

L’évaluation débute par une analyse documentaire intégrée au Document Unique. L’employeur doit se poser plusieurs questions essentielles :

  • Mon site est-il localisé en zone radon 2 ou 3 ?

  • Les postes de travail sont-ils en sous-sol ou rez-de-chaussée ?

  • S’agit-il d’un lieu de travail spécifique visé par l’arrêté du 30 juin 2021 ?

  • Mon activité utilise-t-elle de l’eau de forage ou suis-je implanté sur un sol riche en radium 226 ?

Si les réponses laissent présumer un risque, un mesurage radon doit être réalisé.

Qui peut réaliser les mesures de radon ?

Les mesures peuvent être effectuées par :

  • l’employeur lui-même (avec un matériel certifié),

  • ou un organisme compétent agréé (OCR – Organisme Compétent en Radioprotection, agréé niveau 1 pour le Code de la Santé Publique).

Les résultats doivent ensuite être intégrés au DUERP et archivés. Ils serviront à définir les actions de prévention nécessaires conformément à l’ISO 45001.

Comment interpréter les résultats du mesurage radon ?

Les seuils de référence et actions à entreprendre

Concentration mesurée (Bq/m³)

Interprétation

Actions recommandées

< 100 Bq/m³

Niveau inférieur à la valeur de référence OMS

Aucune action particulière requise

100 à 300 Bq/m³

Niveau inférieur au seuil réglementaire français, mais supérieur à la valeur OMS

Améliorer la ventilation des locaux pour réduire la concentration

> 300 Bq/m³

Dépassement du niveau de référence réglementaire

Mettre en œuvre un plan d’action correctif : étanchéité sol/bâtiment, renouvellement d’air, diagnostic des voies d’entrée du radon avec un organisme agréé (niveau 2 CSP). Si les résultats restent élevés, renforcer la protection des travailleurs avec un conseiller en radioprotection.

Ces mesures s’inscrivent pleinement dans la démarche d’amélioration continue exigée par la norme ISO 45001, qui impose d’évaluer, traiter et suivre les risques pour la santé et la sécurité au travail.

Pourquoi intégrer le risque radon à votre système ISO 45001 ?

Inclure le risque radon dans votre système de management de la santé et sécurité au travail permet de :

  • Assurer la conformité réglementaire avec le Code du travail et la directive EURATOM 2013/59,

  • Renforcer la prévention des risques et la protection des salariés,

  • Valoriser votre engagement en santé-sécurité auprès des clients, auditeurs et partenaires,

  • Réduire les risques juridiques et d’image liés à la non-conformité,

  • Et anticiper les exigences des audits ISO 45001 en matière d’identification des dangers.

En intégrant cette dimension radiologique naturelle, vous démontrez que votre entreprise gère tous les risques réels, même ceux indépendants de l’activité humaine.

En conclusion : ISO 45001 et risque radon, une démarche de responsabilité globale

Le radon est un risque invisible mais bien réel, présent sur l’ensemble du territoire français, en métropole comme en outre-mer.

L’évaluation du risque radon s’impose donc comme un élément essentiel de votre système ISO 45001, au même titre que les risques chimiques, électriques ou psychosociaux.

En menant cette évaluation, vous garantissez à vos collaborateurs un environnement de travail plus sûr, tout en assurant la conformité réglementaire et la crédibilité de votre système de management Santé & Sécurité au Travail.

La norme ISO 45001 est aujourd’hui le référentiel international de référence pour la santé et la sécurité au travail (SST). Son objectif : prévenir les risques professionnels et améliorer le bien-être des collaborateurs.

Parmi les nombreux dangers à évaluer, un risque naturel reste trop souvent négligé dans les Documents Uniques d’Évaluation des Risques Professionnels (DUERP) : le risque radon.

Pourtant, cette obligation est bien réglementaire depuis 2018 et s’impose à tous les employeurs, quel que soit leur secteur d’activité.

Qu’est-ce que le radon et pourquoi faut-il l’évaluer dans le cadre d’ISO 45001 ?

Un gaz radioactif naturel présent partout

Le radon est un gaz radioactif d’origine naturelle, issu de la désintégration de l’uranium 238 présent dans le sous-sol. Invisible, inodore et incolore, il peut s’infiltrer dans les bâtiments par les fissures, les dalles ou les arrivées d’eau, surtout dans les zones granitiques et volcaniques.

Les régions comme la Bretagne, la Corse, le Massif central ou certaines zones montagneuses sont particulièrement exposées.

L’arrêté du 27 juin 2018 a défini trois niveaux de potentiel radon sur le territoire français :

  • Zone 1 : potentiel faible

  • Zone 2 : potentiel modéré

  • Zone 3 : potentiel significatif

Même si votre commune est classée en zone 1, la présence de radon n’est jamais nulle. Les caractéristiques du terrain, les matériaux de construction et la ventilation des locaux influencent fortement la concentration en radon.

Un risque pour la santé reconnu par l’OMS

Depuis 1987, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), dépendant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), classe le radon comme cancérogène certain pour le poumon.

En France, il serait responsable d’environ 3 000 décès par cancer du poumon chaque année, selon les données de Santé publique France.

Intégrer l’évaluation du risque radon dans le cadre de votre système de management ISO 45001 n’est donc pas une simple formalité : c’est un enjeu majeur de prévention et de conformité réglementaire.

Une obligation réglementaire depuis 2018 pour tous les employeurs

Le cadre réglementaire

Le décret n°2018-437 impose à tous les employeurs d’évaluer le risque radon sur leurs lieux de travail, quels que soient le secteur d’activité et la localisation.

Cette exigence s’applique aussi bien aux bureaux qu’aux entrepôts, ateliers, commerces ou établissements recevant du public.

Première étape : l’évaluation documentaire

L’évaluation débute par une analyse documentaire intégrée au Document Unique. L’employeur doit se poser plusieurs questions essentielles :

  • Mon site est-il localisé en zone radon 2 ou 3 ?

  • Les postes de travail sont-ils en sous-sol ou rez-de-chaussée ?

  • S’agit-il d’un lieu de travail spécifique visé par l’arrêté du 30 juin 2021 ?

  • Mon activité utilise-t-elle de l’eau de forage ou suis-je implanté sur un sol riche en radium 226 ?

Si les réponses laissent présumer un risque, un mesurage radon doit être réalisé.

Qui peut réaliser les mesures de radon ?

Les mesures peuvent être effectuées par :

  • l’employeur lui-même (avec un matériel certifié),

  • ou un organisme compétent agréé (OCR – Organisme Compétent en Radioprotection, agréé niveau 1 pour le Code de la Santé Publique).

Les résultats doivent ensuite être intégrés au DUERP et archivés. Ils serviront à définir les actions de prévention nécessaires conformément à l’ISO 45001.

Comment interpréter les résultats du mesurage radon ?

Les seuils de référence et actions à entreprendre

Concentration mesurée (Bq/m³)

Interprétation

Actions recommandées

< 100 Bq/m³

Niveau inférieur à la valeur de référence OMS

Aucune action particulière requise

100 à 300 Bq/m³

Niveau inférieur au seuil réglementaire français, mais supérieur à la valeur OMS

Améliorer la ventilation des locaux pour réduire la concentration

> 300 Bq/m³

Dépassement du niveau de référence réglementaire

Mettre en œuvre un plan d’action correctif : étanchéité sol/bâtiment, renouvellement d’air, diagnostic des voies d’entrée du radon avec un organisme agréé (niveau 2 CSP). Si les résultats restent élevés, renforcer la protection des travailleurs avec un conseiller en radioprotection.

Ces mesures s’inscrivent pleinement dans la démarche d’amélioration continue exigée par la norme ISO 45001, qui impose d’évaluer, traiter et suivre les risques pour la santé et la sécurité au travail.

Pourquoi intégrer le risque radon à votre système ISO 45001 ?

Inclure le risque radon dans votre système de management de la santé et sécurité au travail permet de :

  • Assurer la conformité réglementaire avec le Code du travail et la directive EURATOM 2013/59,

  • Renforcer la prévention des risques et la protection des salariés,

  • Valoriser votre engagement en santé-sécurité auprès des clients, auditeurs et partenaires,

  • Réduire les risques juridiques et d’image liés à la non-conformité,

  • Et anticiper les exigences des audits ISO 45001 en matière d’identification des dangers.

En intégrant cette dimension radiologique naturelle, vous démontrez que votre entreprise gère tous les risques réels, même ceux indépendants de l’activité humaine.

En conclusion : ISO 45001 et risque radon, une démarche de responsabilité globale

Le radon est un risque invisible mais bien réel, présent sur l’ensemble du territoire français, en métropole comme en outre-mer.

L’évaluation du risque radon s’impose donc comme un élément essentiel de votre système ISO 45001, au même titre que les risques chimiques, électriques ou psychosociaux.

En menant cette évaluation, vous garantissez à vos collaborateurs un environnement de travail plus sûr, tout en assurant la conformité réglementaire et la crédibilité de votre système de management Santé & Sécurité au Travail.